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EAU POTABLE : INQUIETUDES

Enquête publique Déviation Sud Ouest Evreux

 

Un des motifs d’annulation de l’arrêté de 2013 était l’insuffisance des précautions prises pour la préservation de l’eau en général, et étant donné la proximité des captages, de l’eau potable en particulier.

 

 

C’est aussi un des principaux  sujets de préoccupation du public venu participer à cette enquête, mais le dossier actuel ne lève pas les inquiétudes légitimes sur le sujet .

 

 

 

TERMINOLOGIE

 

On parle dans la Demande d’Autorisation Environnementale (pièce B du dossier d'enquête)

- nappe statique

- nappe d’accompagnement

- nappe phréatique

- « toit » de la nappe

 

Pourquoi une telle variété ?

 

Si elle est indispensable, pourquoi n’y a-t-il pas au dossier un lexique permettant d’expliquer ces termes ?

Dans laquelle de ces nappes puise-t’on l’eau destinée à être potabilisée ?

 

PROFONDEURS D’EXCAVATION

 

On sait, page 142 de la Demande d'Autorisation Environnementale, que les piliers du viaduc et leurs semelles seront implantés à 2m de profondeur, mais à quelle profondeur est la nappe utilisée ? 

 

- 2,69 m dit la page 140.

- 2,15 m  ''   ''   ''  139.

 

On connait sûrement l’endroit exact où chaque série de 4 piliers sera implantée, et c’est la profondeur à cet endroit exact qui intéresse le public.

 

A combien doit-on creuser pour loger, à niveau et à 2 m, une semelle de dimensions

5 m x 11 m et de 1,20 m d’épaisseur ?

 

Quelle précision peut on atteindre avec le matériel d’excavation actuel ?

 

 

INTERRUPTION DE LA DISTRIBUTION D’EAU POTABLE

 

C’est le risque qui préoccupe le public, mais il ne trouve pas dans le dossier de quoi le rassurer, au contraire.

 

 

PLAN DE SECOURS

 

L’existence d’un plan de secours (annexe 20) est en principe rassurante, mais que lit-on dans ce « plan » ?

 

- Que le document date de 2013.

- Que des responsables à prévenir ne sont plus en poste.

- Que certains sont décédés.

- Que si la turbidité devient excessive, l’eau continuera à être distribuée, avec « des instructions sur l’utilisation qui peut en être faite ».

 

Mais, en 2013, on ne parlait pas de COVID, ni de la nécessité accrue de combattre la contagion, en particulier en milieu hospitalier AVEC DE L’EAU, donc la nécessité d’une eau disponible en permanence en grandes quantités !

 

Peut-on envisager en 2021 d’interrompre ou de restreindre la distribution d’eau vers les hôpitaux, ne serait-ce que pour une courte période ?

 

Connait on le taux de turbidité maxi acceptable dans l’eau distribuée vers les établissements hospitaliers ?

 

L’aspect « bouche-trou » du plan de secours présenté au public permet d’en douter.

 

Toutes ces questions et constations sont donc très préoccupantes. Ce projet surdimensionné fait prendre trop de risques à l'eau, bien on ne peut plus précieux. Il ne peut être maintenu et il faut revenir à un projet plus réaliste adapté aux besoins réels des citoyens.

 

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