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POURQUOI PERSISTER A REALISER UNE DEVIATION A 2X2 VOIES POUR DES TRAFICS EN NETTE DIMINUTION ?

Les enjeux et objectifs de la déviation sud-ouest d’Évreux, tels que définis dans le dossier d'autorisation environnementale, indiquent :

« La ville d’Évreux se situe au carrefour de deux grandes routes nationales :

 

          - La RN 154 (Rouen-Évreux-Chartres-Orléans) joignant la vallée de la Seine au Pays de Beauce et de Loire.

          - La RN 13 qui relie le diffuseur de Chaufour-lès-Bonnières (sur l’autoroute A13 de Paris -Caen) à Évreux.

 

 

Cette situation de carrefour, couplée à la dynamique d’évolution de l’agglomération d’Évreux s’est progressivement caractérisée par :

          - Une saturation progressive du réseau routier urbain emprunté à la fois dans le cadre d’un trafic de transit (RN 154 et RN 13) et d’un trafic interne, générant également des nuisances sonores et problèmes de sécurité pour les riverains ;

          - Le développement de zones d’activités dans l’agglomération : à l’Est et au Sud, aggravant les effets de manque de liaisons inter-quartier »

 

 

 

 

 

 

Quelle saturation ?

 

S'il s'agit de celle qui est programmée ou estimée dans les dossiers de la déviation, les chiffres indiqués, montrent au contraire,une diminution du trafic sur le tracé !

Il en est, bien sûr de même, sur le réseau urbain pour lequel il est pourtant projeté une « saturation progressive » !

Un plan établi par la DIRNO (Direction Interdépartementale des Routes Nord Ouest) indique que les trafics estimés en 2015 sur la déviation sud ouest ont baissé en 5 ans, par rapport aux estimations de 2010, de 18,5% (source BD Topo Scan régional DIRNO / SIR de Rouen).

 

Si on estime le même pourcentage de diminution pour les 5 années suivantes jusqu'en 2020 , les trafics s 'établissent en nette diminution -cf tableau ci-après- :

 

 

 

Les projections de trafic que nous nous permettons d'extrapoler, sont très proches de la réalité, puisque les comptages de 2019 dont nous disposons (source DIRNO) sur la déviation de Parville, indiquent un chiffre encore plus inférieur à notre hypothèse :

16 106 véhicules/jour dont 6,9% de poids lourds, soit une baisse de 30% sur 5 ans (6% par an)

 

Alors, de quelle saturation parle t-on ?

 

Oui, nous constatons que la circulation sur le boulevard des Cités unies, sur le boulevard de Normandie et sur l'avenue Foch est chargée aux heures de pointe du matin et du soir !

Oui, nous sommes conscients de la gêne sonore causée aux riverains !

Oui,  il faut apporter des remèdes pour améliorer la fluidité de la circulation et la sécurité  routière !

 

Cependant, sur ces artères, on constate que la circulation est constituée essentiellement par le trafic local :

  • plus de 6 000 véhicules viennent ou se dirigent vers Conches en Ouche, par la route de Conches et la RD 830,
  •  6 700 de ou vers Beaumont le Roger par la RD 31,
  •  et près de 2 000  de ou vers Le Neubourg par la RD 39.

 

 

Le trafic de transit ne représente que le quart de la circulation

constatée sur l'avenue Foch !

 

 

 

Exit le trafic de transit ?

 

Prenons le temps de regarder la carte de France :

la traversée d’Évreux par le trafic de transit est quasiment inexistante car les grands itinéraires  desservant les pôles d'attraction régionaux, ne passent pas par la ville.

 

- Les échanges Est-Ouest entre la capitale et les grands pôles normands Rouen et Caen, se font par l'autoroute A13 au nord du département.

- Les liaisons nord-sud se font par l'A154 et la RN 154 qui évitent Évreux.

- Les liaisons interrégionales se font également par l'A13 pour relier Paris à la Bretagne ou Nantes par l'A84 ou par la RN 12, en passant par Alençon, au sud.

 

La RN 1013 - déviation d’Évreux de l'échangeur du Coudray au giratoire de la déviation de Parville - n'est donc pas destinée à écouler le trafic de transit Est-Ouest, mais plutôt à faciliter les échanges du trafic local.

 

Il est donc nécessaire de revoir le projet pour répondre aux besoins :

  • une  voirie urbaine, desservant les pôles d'habitat vers les pôles commerciaux, éducatifs et sociaux, des quartiers ou  du centre ville,
  • une artère interurbaine, assurant la liaison des communes périphériques vers les zones d'emplois et commerciales, en périphérie de la ville.

 

Néanmoins, est-il raisonnable de réaliser une route à 2 x 2 voies, sur laquelle ne circuleront que 18 000 véhicules (en moyenne) par jour, dans les deux sens ?

 

Aussi, pour réduire les effets néfastes sur le milieu naturel, d'une route dimensionnée à 2x2 voies, et conserver un effet dissuasif sur les usagers professionnels de la route, nous proposons une déviation à la géométrie plus modeste telle que 2 x 1 voie avec des échanges à niveau ( carrefours giratoires).

 

Les recommandations du CEREMA préconisent d'ailleurs ces dimensions pour les artères interurbaines dont le trafic est inférieur à 20 000 véhicules/jour.

 

 

Les contradicteurs seront tentés de dire que des échangeurs

 dénivelés sont indispensables !

 

 

S'il s'agit d'assurer la fluidité de la circulation, des shunts pourront être construits dès le début, pour faciliter l'accès à la déviation et fluidifier la circulation dans toutes les directions.

 

Ainsi dimensionnée, cette nouvelle route aurait l'avantage d'être moins consommatrice d'espaces naturels, et plus acceptable en terme d'atteinte à l'environnement. 

 

 

 

Proposition de Évreux Nature Environnement :

 

 

SCHEMA DE PRINCIPE

 

 

 

      ½ diffuseur d'Arnières sur Iton

 

 

 

 

½ diffuseur de Saint Sébastien