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L’ITON, UNE RIVIERE POLLUEE !

En plus des pollutions agricoles, l’Iton souffre de 3 autres pollutions : Plomb, Cuivre et PCE (PerChloroEthylène)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Le PLOMB d’abord, dont on apprend par la Préfecture, qu’il a battu tous les records en 2021 :

 

  • Le taux du « bon état » multiplié par 13 ! Il est à 18 et 19 µg/L selon les bras de l'Iton !

    Sans savoir la raison pour laquelle ce taux a subitement franchi tous les seuils,

    Ni pourquoi il serait revenu à « seulement » 4 µg/L, soit, 3 fois le seuil du bon état !

 

- Le CUIVRE ensuite, pour lequel, le seuil du bon état a récemment été abaissé à1µg/L !

 

  • L’eau de l’Iton a une teneur en Cuivre de 3 µg/L soit 3 fois le seuil du bon état.

  • Ce dépassement est connu, et son origine également : les sédiments de la rivière, en aval de La Bonneville-sur-Iton et un incident de l’industriel de l’époque : Tréfimétaux. Au point que le Le Préfet avait mis Tréfimétaux en demeure de curer le lit de la rivière.

  • C’était en 1974 ! Tréfimétaux n’a rien fait et n’existe plus aujourd'hui ! Mais la pollution, elle, est toujours là !

 

- Le PCE (Tetrachloroéthylène), pour finir (?) apporté en son temps par l’industrie du nettoyage à sec, à Gravigny et peut-être ailleurs.

 

  • La limite de qualité de l'eau potable est fixée à 10 µg/L et la valeur sanitaire à laquelle l'eau est interdite de consommation est de 40 µg/L

  • Des concentrations supérieures à 40 µg/L ont été relevées en 2002 et 2009 et elles ont dépassé 25 µg/L de manière continue, entre 2008 et 2012 à Gravigny.

  • Des concentrations relativement élevées supérieures à 75 µg/L ont été détectées en aval à La Vacherie, jusque dans les années 1990.

  • Le constat de cette pollution a amené à fermer le captage d’eau potable de Normanville, mais la pollution représente toujours une menace pour les captages de l’aval, ceux de La Vacherie et de Brosville, entre autres.

     

 

Ces 3 pollutions de l’Iton ont quelque chose en commun :

le rôle central de la Préfecture

et son opacité dès qu’il s’agit de documenter.

 

Pour le Plomb, nous n’avons eu connaissance de sa pollution que par hasard, et nous attendons, depuis plusieurs mois, des précisions de la part de la Préfecture.

 

Pour le Cuivre, il faut souligner que la mise en demeure de la Préfecture a été inopérante, et que le curage nécessaire devra être financé sur fonds publics. Mais quand ? Et les pollueurs n'auront pas payé !

 

Pour le PCE, nous n’avons pas pu avoir accès à une énième étude, peut-être la dernière ! Étude qui contient peut-être les décisions prises, pour remédier à la pollution.

 

 

 

EN CONCLUSION, nous confirmons que l’Iton est une rivière polluée

et que tout doit être entrepris pour ramener l’eau de cette rivière

sous les seuils de « bon état » en priorité !


 

Il est utile de rappeler que les eaux de l'Iton et les nappes phréatiques sont en perpétuels échanges.

La circulation des eaux est quelque chose d’éminemment complexe.


Si l'eau prélevée dans les nappes pour être rendue potable, fait l'objet d'une surveillance, il n'en reste pas moins vrai, que l'on n'y trouve que ce qu'on y recherche.

 

Les eaux recueillent tellement de molécules indésirables

(pesticides, médicaments), que les usagers se doivent d'être

alertés, vigilants et acteurs de leur santé,

en s'informant le plus possible !

 

 

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